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Portes Ouvertes en Veaux de Boucherie

Portes Ouvertes le 15 décembre 2017

Perrine Le Gall, ses parents et Celtilait sont heureux de vous accueillir le 15 décembre aux Portes Ouvertes du GAEC de Resparcou ; l’occasion d’échanger avec l’éleveuse, avec des techniciens spécialisés en veaux de boucherie et avec les partenaires du projet. Restauration offerte sur place.

Contact : Perrine Le Gall –     GAEC de Resparcou, Kernanvez 29246 Poullaouen

 

Installation en veaux de boucherie :

le choix audacieux de la fille, le solide soutien des parents

 Décembre 2015, Poullaouen : Valérie et Thierry le Gall mettent en vente  leur bâtiment de poules reproductrices chair, activité existante depuis 1993. Depuis 2007, ils menaient cette activité en parallèle avec un élevage de vaches laitières. Beaucoup d’investissement personnel, une rentabilité en baisse sont les principales raisons de ce choix. Mais le bâtiment ne se vend pas.

Au même moment, leur fille aînée, Perrine, âgée de 22 ans à l’époque, sort tout juste de son BTS ACSE (Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise agricole) après deux années passées au lycée Bréhoulou de Fouesnant. Une formation au cours de laquelle Perrine a découvert la filière veau de boucherie durant un stage : « C’était passionnant, tellement différent du porc ou de la volaille. Ça m’a tout de suite plu », précise Perrine. Une filière méconnue et peu enseignée dans les établissements spécialisés. Et pourtant : l’examen de juin 2015 du BTS ACSE proposait une étude de cas sur la production de veaux de boucherie ! Signe du destin ou pure coïncidence : bref, Perrine est convaincue : sa carrière professionnelle débutera par le veau de boucherie.

Une filière méconnue et pourtant….

Philippe Morel, Directeur de la filière Veaux chez Ouest Elevage précise les intérêts de cette filière : « C’est très sécurisant pour l’éleveur et rassurant pour les partenaires : l’élevage de veau de boucherie en intégration permet d’avoir des revenus assurés grâce à la mise en place d’un contrat sur 5 ans minimum ; nous fournissons les veaux de 8 jours, les aliments, les suivis technique et vétérinaire ; l’éleveur fournit son travail, son savoir-faire, le bâtiment, l’eau et l’énergieSi on ajoute à cela l’absence de volatilité des prix, on peut rapidement se projeter et pérenniser son installation. »

Aujourd’hui, de nombreux bâtiments ne sont pas repris ; on compte 522 élevages en veau de boucherie en Bretagne, dont la moitié  sur le département d’Ille et Vilaine. « Nous sommes à la recherche de jeunes motivés qui cherchent à s’installer », ajoute Philippe Morel. Les aides au financement et à l’installation sont nombreuses et c’est une filière dans laquelle on peut moderniser l’outil de production avec les revenus assurés : confort de travail pour l’éleveur, bien-être pour l’animal.

L’année 2016 est ainsi marquée par de nombreuses visites d’élevage : conseils d’éleveurs déjà installés et de techniciens spécialisés dans la filière confortent le choix de la jeune Perrine déterminée. Pour Perrine, le challenge consistait alors à trouver les bâtiments. Et pourquoi pas les bâtiments de poules repro de ses parents ?

Le réaménagement d’un bâtiment : un choix avantageux

On n’y pense pas forcément mais il est parfois plus intéressant de réaménager un bâtiment existant plutôt que de construite du neuf, notamment en termes de coût. Ainsi, 400 000€ ont été nécessaires pour transformer le bâtiment initial contre 600 000€ pour une construction complète. Les travaux avaient démarré en mai 2017 pour s’achever mi-septembre. Le 26 septembre 2017, la première bande était en place. Si aujourd’hui, 400 veaux sont en place, le bâtiment pourra accueillir à terme 432 bêtes.

 

Pour plus d’informations techniques, n’hésitez pas à contacter : Pierre-Yves La Gall, Technicien Veau de Boucherie Celtilait :   06 61 57 95 75

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